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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 21:30

La commune de Saint Etienne de Brillouet possède certainement l'un des plus beau Tableau d'Honneur de la Guerre 14-18.

Ce Tableau est composé de 20 médaillons en céramique avec la photo d'un soldat. Ce nombre est très important au regard des 32 personnes décédées pendant la Guerre.

Malheureusement un médaillon a disparu. Il serait celui de Léonce THOUMAZEAU. Aurait il été "enlevé" par un membre de la famille désireux de garder près de lui ce soldat ? Sans éléments probants pour l'affirmer, la question reste posée.

Dommage pour la communauté des habitants de la commune.

Saint Etienne du Brillouet : le Poilu disparu

Le cimetière garde encore trois tombes de sodats de la Guerre 14 18.

Saint Etienne du Brillouet : le Poilu disparu

Alfred AUGER est mort le 20 décembre 1914 à Minaucourt. Il avait épousé Marie Cahors.

Il était Caporal au 33° Régiment d'Infanterie Coloniale.

Une grande stèle surmontée d'une croix aux branches trilobées est placée sur la tombe familiale.

D'un coté est gravé le nom de ses parents (Famille AUGER - GAUTRON) et de l'autre une plaque grise avec l'inscription suivante :

A la Mémoire de

Alfred AUGER

Epoux de

Marie CAHOR

Mort pour la France

le 20 Xbre 1914

Agé de 27 ans

REGRETS

La tombe Auger - Cahor
La tombe Auger - Cahor

La tombe Auger - Cahor

Jules FALLOURD est décédé le 9 avril 1916 à l'Hôpital militaire de Châlons sur Marne.

Sa tombe porte une petite stèle au dos de laquelle il est écrit :

Ici repose

le corps de

Jules FALLOURD

MORT POUR LA FRANCE

à l'hôpital de Châlons sur Marne le

9 avril 1916

Agé de 29 ans

Regrets Eternels

La tombe de Jules Fallourd
La tombe de Jules Fallourd

La tombe de Jules Fallourd

René MOREAU est mort à la Fère Champenoise le 8 septembre 1914. Il avait 21 ans.

Il est est nommé René sur le Tableau d'Honneur et Marc René Alix sur le Monument aux Morts.

Sa tombe est surmontée d'une stèle qui supporte une grande colonne avec une couronne de rose en son milieu. La colonne porte une croix.

Sur le devant de la tombe est écrit le nom de ses parents.(MOREAU - GUINET)

Sur le corps de la stèle il est écrit :

A la mémoire

de notre fils

et frère bien aimé

René POREAU

Tombé au Champ d'honneur

FERE CHAMPENOISE

le 8 7bre 1914

âgé de 21 ans

Régrets éternels

Cette plaque a été placée sur cette tombe pour marquer le souvenir du disparu. René MOREAU est Inhumé dans la Nécropole Nationale de Fère-Champenoise (51) Tombe 509.

La tombe de la famille Moreau
La tombe de la famille Moreau

La tombe de la famille Moreau

Ulysse BRIDONNEAU n'a pas participé à la Grande Guerre cependant le monument qui est sursa tombe mérite d'être signalé.

Il est décédé le 18 avril 1913 et le texte qui est gravé doit être cité in extenso. Il a peut être été rédigé par ses parents et celui qui l'a transcrit n'a pas jugé utile de le corriger.

ICI REPoSE LE CORPS

DE ULYSSE BRIDONNEAU

SOLDAT AU 64me DE LIGNE

2me Cie A Snt NAZAIRE

DECEDE A

L.OPITAL MIXCE

LE 18 AVRIL 1913

EN SA 23me ANNE

PRIEZ POUR LUI

La stèle d'Ulysse Bridonneau

La stèle d'Ulysse Bridonneau

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14 février 2015 6 14 /02 /février /2015 14:57

La commune du Simon la Vineuse est fusionnée avec celle de Sainte Hermine depuis le 10 janvier 1971. Elle a gardé son cimetière communal avec son Monument aux Morts. Ce lieu réserve bien des surprises et des découvertes intéressantes.

Le Monument aux Morts du Simon la Vineuse

Le Monument aux Morts du Simon la Vineuse

En premier lieu, la liste des personnes inscrites sur le Monument diffère de celle qui est disponible sur le site GenWeb et mise en ligne en décembre 2008 par André Bujeaud.

Il est difficile de mettre en doute le sérieux des transcriptions de ce dernier aussi je m'interroge sur l'absence de deux noms sur le Monument.

Pourquoi AUGEREAU Ferdinand André Valentin et VINÇONNEAU Octave Eugène Auguste en sont pas dans la liste gravée sur la pierre du Monument ? Pour le moment je ne trouve pas d'explication.

Autre particularité le nom de REMAUD Louis Gustave Baptiste Alphonse est le seul de la liste à ne pas figurer sur le Tableau d'Honneur qui se trouve dans l'escalier d'honneur de la mairie de Sainte Hermine. Pourquoi ?

Au bas de la liste des noms des soldats disparus il y a 9 médaillons avec photo qui constituent de fait un Tableau d'Honneur. L'un d'eux est au nom de VINÇONNEAU Octave Eugène Auguste qui est absent de la liste citée plus haut.

Un seul de ces précieux témoins du passé est encore fixé sur le Monument. Les autres sont déscellés et on peut craindre pour leur devenir si la commune de procède pas à une réparation rapide.

Les Poilus "oubliés" du Simon la Vineuse

Ces 9 médaillons ne sont pas le seul souvenir visuel des soldats du Simon la Vineuse.

La tombe d'André GANDEMER est ornée de sa photo. Sergent au 337° RI, il est décédé le 2 octobre 1918 à Sainte Hermine. Il est mort des suites de maladie contractée en service et il figure sur le Monument aux Morts.

Médaillon d'Albert GANDEMER

Médaillon d'Albert GANDEMER

Sur la tombe de Martial SIGOGNEAU, est scellée un plaque de marbre avec l'inscription suivante :

A la mémoire de

Martial SIGOGNEAU

époux d'Emilia GUICHARD

D.C.D. à PARIS le 17 novembre 1921

Agé de 39 ans

P D P L

Ce soldat n'est pas sur sur le Monument aux Morts.

Son cas mérite qu'on s'y attarde un peu. Il est né au Simon le 15 octobre 1882. Il a été réformé pour "Bronchite spécifique" (sic) Il a été maintenu réformé par la comission de révision de 1914 et de1917.

Il n'a pas survécu à cette période douloureuse puisqu'il est mort à Paris en 1921.

Tombe de Martial SIGOGNEAU

Tombe de Martial SIGOGNEAU

Florentin BOURGEOIS en revanche a participé à tous les combats de la Grande Guerre.

Il est affecté successivement au 3° Régiment de Dragons puis au 118° RI et enfin au 81° RI.

De santé délicate il a été réformé provisoirement pour soigner une bronchite en 1916.

Il a été proposé pour une pension de retraite de 5° Classe pour énucléation de l'oeil droit en avril 1918.

Il n'a pas survécu à cette terrible opération et il est décédé au Simon le 23 octobre 1918.

Le registre des matricules conserve une belle citation :

Cité à l'Ordre du Régiment N° 488 du 23 novembre 1917 "Soldat très brave et énergique. Le 20 août 1917 arrivé sur l'objectif assigné a exécuté un tir de F. M. sur des mitrailleurs ennemis, les forçant à se terrer jusqu'à leur capture."

et encore :

Cité à l'Ordre N° 016596 du 1° avril 1918 "Soldat modèle qui s'est distingué à maintes reprises par son entrain et sa bravoure notamment le 20 août 1917 au Mont-Homme. A été blessé grièvement le 11 décembre 1917 en faisant son devoir." Enucléation de l'oeil droit.

Médaillé Militaire à la date du 1° avril 1918. Croix de guerre avec Palmes.

Je n'ai pas trouvé de fiche à son nom dans le fichier des Morts pour la France sur le site Mémoire des Hommes. Il ne figure pas sur le Monument aux Morts. Il serait resté complètement anonyme s'il n'y avait pas sur sa tombe une plaque en tôle émaillée portant la mention :

Ici repose le corps de

Florentin BOURGEOIS

décédé le 25 octobre 1918

à l'âge de 24 ans

Priez Dieu Pour Lui.

Précieuse relique qui mériterait d'être conservée dans un musée où au tout au moins à la Mairie. Je trouve très émouvant que la seule trace que ce soldat nous ait laissé est ce petit bout de métal qui achève de rouiller dans le cimetière du Simon.

Les Poilus "oubliés" du Simon la Vineuse

Une plaque gravée est sur la tombe de Fernand VINCONNEAU. Il y est écrit :

A la mémoire de

Fernand VINCONNEAU

mort au champ d'Honneur

le 18 novembre 1914

âgé de 33 ans

P. D. P. L.

Il est inscrit sur le Monument aux Morts et sa photographie figure sur le Tableau d'Honneur.

Voir l'article qui lui est consacré sur le blog "Figures Herminoises"

La tombe d'Ernest HERBRETEAU est plus modeste, elle porte une simple plaque moderne. Elle porte trois noms :

Ernest HERBRETEAU 1889 1914

Georges DROUET 1891 - 1971

Vitaline BODIN 1896 - 1979

Cette dernière était son épouse.

Il est mort à Fère-Champenoise le 8 septembre 1914. Il figure sur le Monument aux Morts.

Voir l'article qui lui est consacré sur le blog "Figures Herminoises".

Les Poilus "oubliés" du Simon la Vineuse

La tombe de PUBERT - BARANGER.

Une grande plaque garde la mémoire de Georges Pubert et de quatre autres membres de cette famille.

.

Ici repose

PUBERT Georges. Sous-Officier

Médaille militaire - Croix de guerre

mort pour la France

1891 - 1914

Il est mort le 9 octobre 1914 à Fère-Champenoise Il figure sur le Monument aux Morts.

Voir l'article qui lui est consacré sur le blog "Figures Herminoises".

Tombe PUBERT - BARANGER au Simon la Vineuse
Tombe PUBERT - BARANGER au Simon la Vineuse

Tombe PUBERT - BARANGER au Simon la Vineuse

Pour terminer cet article, un souvenir si fragile qu'il peut disparaître d'un moment à l'autre.

Edouard ANDRE figure sur le Monument aux Morts. André Bujeaud n'avait pas pu trouver de renseignement sur ce soldat. Sa fiche est pratiquement vierge. Il n'y a pas non plus de fiche sur le site Mémoire des Hommes.

Lors de la visite du cimetière j'ai pu retrouver sa tombe. Il n'en reste presque plus rien et elle est en passe d'être supprimée. Sa croix en fonte est brisée et il reste un coeur en tôle pratiquement effacé.

Il n'est pas possible de transcrite complètement l'inscription, on peut dufficilement déchiffrer les mots suivants : Ton corps à la terre ... Ton Dieu ...

Ici repose le corps de

Edouard ANDRE

Adjudant ... de ligne

....... Août 1918

Avec ces maigres indications j'ai pu retrouver son dossier dans les registres de recrutement.

Il est né le 18 septembre 1890 à Saint Ouenne (Deux Sèvres). Le 8 mars 1912 il est domicilié au Simon la Vineuse.

Cet engagé volontaire pour 3 ans en 1908 à la Mairie de Parthenay passe tous les grades jusqu'à celui d'adjudant qu'il obtient le 8 août 1917.

Il décède le 2 août 1918 à l'ambulance d'une "plaie pénétrante par balle"

Son dossier contient une belle citation. Il est titulaire de la Croix de guerre avec palmes.

(Sources archives des Deux sèvres Registres des matricules militaires de Niort année 1910 matricule 138 page 200 / 737.)

Encore une fois, il faut souligner combien ces petits objets qui restent dans nos cimetières sont de précieux indices pour retrouver et garder la mémoire de nos soldats.

Sachons les préserver et leur donner la place qu'ils méritent lors de la réfection de ces cimetières.

Les Poilus "oubliés" du Simon la Vineuse
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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 16:19

Le cimetière de Saint Aubin la Plaine possède lui aussi un Tableau d'Honneur avec la photo de huit soldats morts pour la France. Il est en très bel état et les photos sont encore bien nettes et elles ont même conservé un petit liserai doré autour du médaillon.

Le Tableau d'Honneur de Saint Aubin la Plaine

Quatre tombes de poilus sont encore visibles dans ce cimetière qui a été complètement restauré recemment.

La première est à la mémoire de

Louis Baptiste LEAU

Epoux de Marie Moquais

Mort pour la Patrie le 4 mai 1918

Agé de 42 ans.

Il est mort à l'hopital auxiliaire de Rosny-sur-Seine suite à ses blessures de Guerre. Il figure sur les Monuments de Saint Aubin et de Saint Etienne de Brillouet.

Le Tableau d'Honneur de Saint Aubin la Plaine

La seconde tombe porte une plaque neuve pour Auguste BARBAREAU Caporal au 27° d'Infanterie à Germersheim né en 1896 et mort en 1918.

Il est mort des suites de maladie contractée en service à l'hôpital de Germershein en Allemagne le 6 novembre 1918.

Le Tableau d'Honneur de Saint Aubin la Plaine

La troisième tombe est à la mémoire de Robert PROT Sous officier au 3° bataillon de Chasseurs à Pied.

Médaille Militaire et Croix de Guerre et Roumaine.

Tué à l'ennemi le 1° Novembre 1918

à l'age de 23 ans.

Il n'y a pas de renseignement sur ce soldat dans les bases, mais sa photo figure sur la la tombe.

Le Tableau d'Honneur de Saint Aubin la Plaine

Enfin un soldat "inconnu" . Sa photo est sur la tombe d'André et Fernande Mouniau. Sur la plaque qui porte la photo, il y a la mention suivante : A mon Filleul Mort pour la Patrie A A

Inscription qui ne nous éclaire guere sur son identité !

Le Tableau d'Honneur de Saint Aubin la Plaine
Le Tableau d'Honneur de Saint Aubin la Plaine
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13 février 2015 5 13 /02 /février /2015 14:32
La Grande Guerre à Saint Jean de Beugné

Au pied du Monument aux Morts de Saint Jean de Beugné se trouve un très beau Tableau d'Honneur. Même si quelques photos sont éffacés c'est un magnifique témoignage à la mémoire des soldats tombés pendant la Grande Guerre.

La Grande Guerre à Saint Jean de Beugné

Le cimetière garde le souvenir de 5 tombes de soldats tombés entre 1914 et 1918.

La première tombe est à la mémoire d'Olivier CHARPENTIER. Elle porte la plaque sur laquelle est inscrit :

Ici repose le corps de

Ollivier CHARPENTIER

Mort au Champs d'Honneur

à Dannevout (Meuse)

le 1° septembre 1914 agé de 23 ans

Sur la seconde tombe une plaque a été refaite à la mémoire d'Eugiène GENDRIEAU mort en 1916 et de son épouse Eugénie Mouniau.

La Grande Guerre à Saint Jean de Beugné

Sur la troisième tombe une stèle à la mémoire de deux frères :

A nos fils

Morts

Pour la France

Emile Sicard DCD à

Neuville Saint Vaast

(Pas de Calais) le 16 juin

1915 le 16 juin

1915 Agé de 23 ans.

François Sicard

DCD à Verdun (Meuse)

le 21 juin 1916

Agé de 20 ans.

P D P E

La Grande Guerre à Saint Jean de Beugné

La quatrième tombe est celle de Pierre AGUESSEAU - Mort pour la France- 1881-1915

La Grande Guerre à Saint Jean de Beugné

La dernière tombe est celle d'Eugène PUBERTavec l'inscription qui suit :

A la mémoire de

Engène PUBERT

Mort pour la France

le 13 février 1916

Agé de 32 ans.

La Grande Guerre à Saint Jean de Beugné

Il faut ajouter à ce recensement la photo d'un poilu dont le nom n'est pas indiqué. la plaque en forme de livre porte uniquement la mention "A mon époux"

Elle est sur la tombe d'Eugène et d'Elise Breton née Cunaud.

C'est peut être le premier mari d'Elise Cunaud. Un lecteur de ce blog connait il le nom de ce soldat ?

La Grande Guerre à Saint Jean de Beugné
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10 février 2015 2 10 /02 /février /2015 14:32

Quand on y regarde de près ce monument pose quelques problèmes. Il présente pour la guerre 1914-1918 une liste de noms 53 classés par ordre alphabétique.

Les noms suivant ne se retrouvent pas dans les bases de données habituelles :

J JOURDAIN

B CHACUN

E REMAUD

P PUBERT

G VANNOT

Les même noms sont sur la plaque commémorative située dans l'entrée de l'église. ils sont cités dans l'ordre que j'indique ci dessus.

G VANNOT est écrit G VANNOD dans l'église.

Il faut ajouter à cette liste

J MORIN en début de liste sur la plaque et

M SOULARD en fin de liste.

L'ordre choisi sur la plaque de l'église n'est ni alphabétique, ni chronologique.

Le Monument aux Morts de la Réorthe

Pour le moment je n'ai pas trouvé de renseignement sur ces soldats.

Une autre différence entre le Monument aux Morts et la Plaque de l'église, cette dernière ne reproduit pas le noms de LOISEAU Ernest.mort le 24 avril 1916. Mais l'acte de décès a été transcrit à Chantonnay ce qui explique peut être son absence sur la plaque commémorative.

En examinant les transcriptions des décès dans les actes de l'Etat Civil on constate que de nombreux noms de personnes ayant eu leur dernière résidence à la Réorthe ne FIGURENT PAS sur le Monument aux Morts. C'est un mystère supplémentaire

Citons :

Emile MARCHAND mort le 25 novembre 1914

Gaston PALLARDY mort le 21 septembre 1914 (Un Gustave est sur le Monument)

Henri RAIMON mort le 4 décembre 1914

Auguste PAILLON mort le 14 juin 1916

Maximin FRADIN mort le 7 septembre 1914

Constant BREMOND mort le 5 septembre 1915

Louis CACAUD mort le 31 juillet 1925.(un Abel est sur le Monument)

Si un lecteur trouve une explication, je serai heureux de la lire.

A Suivre ...

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9 février 2015 1 09 /02 /février /2015 20:50

Le cimetière de la Réorthe garde très peu de souvenir des morts de la Grande Guerre. Mais en cherchant bien on peut en trouver quelques uns

Arsène ORION est mort le 11 novembre 1914 à Thiepval. Il était natif du Simon la Vineuse. Sur sa tombe, la plaque où son nom figure a été refaite recemment. Une fois de plus l'examen des témoignages subsistant permet de relever une erreur de transcription sur une Fiche GENWEB.

Ce soldat était indiqué décédé le 11 novembre 1916 alors qu'il est décédé en 1914.

Je vais donc rajouter son nom dans l'inventaire des lorts en 1914 sur le blog Figures Herminoises.

Arret à la Reorthe
Arret à la Reorthe

La tombe MORIN - GUICHARD est assez petite et elle est matérialisée par une plaque en forme de croix.

Le dernier nom qui y est inscrit est celui de d'Alfred Guichard

Mort pour la France avec les dates suivantes : 1894 - 1915

Il a disparu le 25 septembre 1915 à Ville sur Tourbe.

Il était originaire de Saint Vincent Puymaufrais.

Il ne figure pas sur le Monument de la Commune mais sur celui de la Rochelle.

Arret à la Reorthe
Arret à la Reorthe

Il n'est pas possible de passer à côté de la tombe de la famille Houlier de Villedieu qui est très imposante.

Deux plaques y sont encore visibles : celle de Jean Houlier de VILLEDIEU

Caporal au 72° d'Infanterie.

Mort glorieusement pour la France

27 juin 1894 - 20 juillet 1915

et celle de Henri Houlier de VILLEDIEU qui est malheureusement cassée.

Capitaine au 403° d'Infanterie

Mort glorieusement pour la France

10 octobre 1892 - 4 juin 1918

Famille Houlier de Villedieu

Famille Houlier de Villedieu

Jean de Villedieu

Jean de Villedieu

Henri de Villedieu

Henri de Villedieu

Une stèle en pierre calcaire garde la trace de deux soldtats. Le texte gravé est le suivant :

Ici reposent

les corps de

Joseph GERBAUD

Décédé le 8 février

1915 A l'âge de

23 ans et de

Paul GERBAUD

décédé le 25

septembre 1915

à l'âge de 27 ans

Priez Dieu

Pour Eux

Le premier est mort à l'hôpital de Biarritz et le second a été tué à l'ennemi à Beauséjour dans la Marne

Arret à la Reorthe

Pour terminer arrétons nous quelques instants sur un curieux monument dans l'allée centrale du cimetière. Il est soigneusement entouré de graviers blancs.

C'est une stèle surmontée d'un crucifix placé sur une urne funéraire.

La partie centrale est ornée d'une Croix de Guerre. Sous celle-ci un grand espace vide où il devait y avoir une plaque dont on voit encore les points d'ancrage.

Sous cet espace, 5 ovales gravée en creux où devait être placées des photographies de soldats.

Ce monument ressemble à un Tableau d'Honneur. Il a été érigé avec une souscription privée :."A la victoire et aux soldats de Verdun".

Une délibération du 27 février 1927 nous apprend que :

"Pour satisfaire au désir de nombreux habitants de la Réorthe de voir figurer dans le (Cimetière ?) la photographie de leurs enfants, frères et maris morts pour la Patrie, le conseil a chargé le Maire d'étudier le plan d'un monument convenable pour répondre au but ci-dessous.

Le Conseil après avoir consulté le plan et devis présenté par M Maurice Gourmel, Sculpteur à Luçon, décide d'accepter le devis présenté par ce dernier et s'élevant à la somme de 750 Fr non compris la fondation et le transport.

Le Conseil approuve les exédants de dépenses ... et vote les crédits complémentaires nécessaires ...

Chaque année le 11 novembre et le 8 mai une cérémonie a lieu devant ce monument. en plus de la cérémonie au Monument aux Morts.

Arret à la Reorthe
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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 15:15

« Il y a des cimetières tellement tristes que ça donne pas envie de mourir. »

Michèle Bernier

La commune de Thiré conserve dans son cimetière beaucoup de traces de ses disparus de 14-18.

En premier lieu un TABLEAU d'HONNEUR qui se trouve au milieu de l'enclos au pied d'une petite croix dédiée à la "Mémoire de ses enfants". Sur ce Tableau d'Honneur 7 médaillons en céramique avec les noms de soldats de la commune Morts pour la France.

Les Tableaux d'Honneur portent généralement les noms des personnes "cités à l'ordre de l'armée, nommés ou promus dans l'ordre de la Légion d'honneur ou décorés de la médaille militaire".

A l'origine il devait y avoir deux médaillons supplémentaires qui ont aujourd'hui disparu.

Mais dans quel état de délabrement avancé se trouve cet objet ! Manifestement il ne fait plus honneur à personne ! Sur les 7 médaillons seuls deux sont encore intacts, tous les autres sont brisés et un morceau de médaillon git sur le sol à la merci du premier balayeur venu.

Ne faudrait-il pas mettre ce témoignage à l'abris des intempéries, le nettoyer de la mousse qui le défigure et peut être le restaurer pour en conserver la mémoire pour des générations à venir ?

Le triste Tableau d'Honneur de Thiré

Le triste Tableau d'Honneur de Thiré

A l'entrée du cimetière la première tombe - celle de la famille PELLETIER - porte deux plaques de marbre blanc à la mémoire de deux de ses enfants.

La première concerne Léon Lepelletier :

A la mémoire d'un fils d'un frère bien aimé Léon PELLETIER mort au champs d'honneur à Verdun le 1 juin 1916 dans sa 20° année. P.D.P.L.

La plaque est encore à peu près lisible.

Tristes Témoignages à Thiré

La seconde est pour Albert PELLETIER frère du précedent. Elle est peu lisible et mériterait un bon nettoyage.

Ce soldat est mort à Esnes en Argonne en 1916 le 4 mai 1916.

Tristes Témoignages à Thiré

Nous trouvons ensuite sur la tombe de la famille Thomas - Sausseau une plaque en tôle émaillée très délabrée et rongée par la rouille. Elle porte le texte suivant :

A la mémoire de notre fils bien aimé

Léon André THOMAS Soldat au 33° d'Infanterie Coloniale

Mort pour la France le 16 avril 1917

à l'âge de ans 20 ans

Le reste du texte a disparu

(Texte reconstitué avec les informations de sa fiche GenWeb.)

Tristes Témoignages à Thiré

Pour suivre, une très belle stèle sur la tombe de la famille CAHORS.

Le texte est le suivant :

Arthur GREGOIRE époux de Marie CAHORS

Soldat au 137° d'INF.

Mort pour la France

à la Boiselle près d'Albert Somme le 30 septembre 1914

à l'âge de 33 ans

P.D.P.L.

Tristes Témoignages à Thiré

Au pied de la stèle la photo d'un soldat dans un très beau cadre en métal. Un ange apporte une couronne de laurier à un soldat tombé au champs d'honneur.

en bas du cadre est écrit la devise PRO DEO PRO PATRIA et en dessous est gravé Arthur Gregoire Mort pour la France.

Magnifique souvenir !

Tristes Témoignages à Thiré

A coté ce la tombe d'Arthur Gregoire se trouve une autre très belle stèle pour d'Ernest CHASSERIAU :

A la mémoire de notre fils regretté

Ernest CHASSERIAU Soldat au 337° d'INF

Mort pour la FRANCE à VILLERS- BRETONNEUX

SOMME le 1° octobre 1914

à l'âge de 31 ans

CROIX de GUERRE et MEDAILLE MILITAIRE

P. D. P. L.

Le temps passe mais la pensée revient

Tristes Témoignages à Thiré
Tristes Témoignages à Thiré
Détail de la tombe Chasseriau

Détail de la tombe Chasseriau

Un peu plus loin, sur la tombe de la famile Gautreau - Brusseau, une autre plaque en tôle en forme de coeur, elle aussi un peu abimée, sur laquelle ont peut encore lire :

Ci git le corps de

(le Brig) ? J B BRUSSEAU

Epoux de Valentine MONNERON

Brigadier au 272° d'Artillerie

Médaille Militaire avec Croix de Guerre

Bléssé le 27 janvier 1918 en Argonne

décédé pieusement le 4 février 1918

à l'ambulance de Saint-Mouchauld

Son frère Adrien figure sur le Monument de Saint Martin Lars.

Tristes Témoignages à Thiré

Vient ensuite une grande et belle tombe de la famille Cahors - Millet, au dos de laquelle se trouve une plaque en marbre blanc. Le monument est orné à son sommet d'une épée croisée avec une palme au dessus de la plaque et sous cette plaque une couronne en relief.

On peut lire

Ici repose

Jules CAHORS

Soldat au 232° Reg d'Inf.

Mort pour la FRANCE

à TRIGNY (Meuse)

le 17 mai 1918

à l'âge de 21ans

Croix de Guerre et Médaille Militaire

P. D. P L.

Tristes Témoignages à Thiré
Tristes Témoignages à Thiré

On voit aussi sur cette tombe une autre plaque en forme de coeur avec l'inscription :

A la mémoire de notre fils bien aimé

Jules CAHORS

Soldat au 252° Rég d'Infanterie

Bléssé au Champs d'Honneur le 17 mai 1918

Mort à l'Ambulance et inhumé

au cimetière de ??? Marne

le 19 mai 1918 à l'âge de 21 ans

Tristes Témoignages à Thiré

Près de là est tombe de Marc COULAIS avec une plaque en marbre :

A la mémoire d'un fils regretté

Marc COULAIS

disparu en Belgique le 20 août 194

à l'âge de 26 ans

P.D.P.L.

SOUVENIR. Les années passent mais a pensée revient.

Tristes Témoignages à Thiré
Tristes Témoignages à Thiré

Pour continuer ce long inventaire il faut signaler une ploto de Eugène PAILLE sur la tombe des familles PAILLE et BIRONNEAU.

La photo de couleur sépia est assez effacée.

On peut y lire :

PALLET Eugène 19 ans

48° Rt Art. M.M.Cx de Gre (Médaille Militaire et Croix de Guerre)

MORT à VAILLY CHEMIN DES DAMES (Aisne)

9 août 1917

Ce soldat ne figure pas sur le Monument de Thiré mais sur celui de Saint Hilaire du Bois et sur celui de Château-Guibert.

Tristes Témoignages à Thiré

Une derière particularité pour la commune de Thiré concerne le soldat Eugène BOCHIN :

Ce soldat du 27° RI décédé en 1914 à Apremont figure sur le Monument au Morts de Saint Etienne de Brillouet et sur le Tableau d'Honneur de Thiré mais il n'est pas inscrit sur le Monument de Thiré.

On trouve sur la Stèle de la tombe familiale le texte suivant

A la mémoire

de notre fils bien aimé

Emile BOUCHIN

Sergent au 27° Reg. d'Inf.

Tombé

au champ d'honneur

au bois d'Apremont MEUSE

le 11 Xbre 1914

à l'âge de 23 ans Cité à l'ordre du corps d'Armée

Regrets Eternels.

Tristes Témoignages à Thiré
Eugène Bochin

Eugène Bochin

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 13:23

Vu sur le blog "CHEMINS SECRETS" deux articles sur la commune de Saint Juire.

Le premier concerne la légende de Saint Georges

Champgillon, à l’origine dépendant de la paroisse de Saint-Martin-l’Ars en Sainte-Hermine devient commune en l’an IV du calendrier révolutionnaire ( 1795-1796). Une ordonnance royale du 19 décembre 1827 fusionne Saint-Juire-de-la-Plaine (1) avec Champgillon pour ne former qu’une commune dont le chef-lieu sera à Champgillon. De nos jours la mairie est à Saint-Juire, non loin de l’antique église. La légende locale nous dit que la plus belle lavandière de l’année était systématiquement dévorée par un dragon jusqu’à ce que Saint-Georges en personne n’apparaisse pour enfoncer son glaive dans la gorge de la bête. C’est ainsi que l’eau se mit à couler abondamment à l’endroit de la fontaine actuelle.

Suit un lien vers le blog "LA MARAICHINE NORMANDE" intutulé LA LÉGENDE DE SAINT-JUIRE-CHAMPGILLON.

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Voir le lien ci dessous.

Le second article est consacré aux églises de Champgillon

En voici les premières lignes :

Nous étions déjà venu à Saint-Juire-Champgillon lors d'un précédent article ici. Le document daté de 1762 que nous mettons sur notre blog ce soir concerne exclusivement l'ancienne paroisse de Champgillon à la période médiévale. L'original appartient à la Bibliothèque Nationale de France et est consultable sur Gallica en cliquant ici.

Nous laissons donc le lecteur puiser à cette source passionnante et ne faisons que retranscrire le document afin d'en faciliter la lisibilité pour nos lecteurs. Nous avons respecté l'orthographe du temps.

Nous mettons en fin d'article quelques illustrations sur l'emplacement des deux anciennes églises de la paroisse et invitons vivement nos lecteurs à la consultation de l'original, où il trouveront, outre les églises du village, ses deux anciens cimetières et quantité d'informations.

RL et La Maraîchine Normande

Août 2014

Lire la suite de l'article sur le lien suivant :

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 13:15

07 février 2015

Jean-Pierre Mignard : « La Vendée a droit à un geste de réconciliation »

Invité au colloque sur le Pardon dans l'Histoire qui s'est tenu cette semaine à La Roche-sur-Yon (5-6 février), l'avocat Jean-Pierre Mignard, un proche de François Hollande, a appelé à nouveau à la reconnaissance des massacres commis en Vendée sous la Révolution.

Pour l'avocat Jean-Pierre Mignard, la répression en Vendée
« choque les principes des droits de l'homme
».

L'entretien qu'il avait accordé à Yves Calvi sur RTL le 5 décembre 2014, repris dans les colonnes du Courrier de l'Ouest trois jours plus tard, avait fait grand bruit. Aujourd'hui, c'est le journal Ouest-France qui reprend le propos de Jean-Pierre Mignard, à l'occasion de son intervention au colloque sur le Pardon dans l'Histoire :

Ce catho de gauche, proche de François Hollande, estime que « la Vendée a droit à un geste historique de réconciliation ». « On pourra alors, non pas oublier, mais passer à autre chose. »

« La population vendéenne a été victime, sous la terreur, de répressions qui violent les principes de la déclaration des droits de l’homme, poursuit M. Mignard. Il y a une vraie question, une énigme même, qu’il faut résoudre : comment une société qui s’émancipe avec l’un des textes les plus glorieux de l’humanité – la déclaration des droits de l’homme – peut être capable, quelques années plus tard, d’une telle violence ? »

Source : Ouest-France, édition de La Roche-sur-Yon, vendredi 6 février 2015

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 13:59

La visite du cimetière de Saint Juire s'est faite ce matin sous un vent glacial mais cela en valait le coup. Il y reste de nombreux témoignages.

Mais commençons par le Monument aux Morts de la commune. Les plaques avec les noms des disparus a été refaite récemment. Des plaques en marbre blanc avec les noms, prénoms et grades des morts en lettres dorées. Ce qu'il y a de particulier ne se constate qu'en comparant cette liste de noms avec la liste de la plaque commémorative située dans l'église.

Cette dernière comporte deux noms supplémentaires : DAVIET T. et GROLLEAU T. On ne trouve pas trace de ces deux personnes dans les actes de décès transcris à l'état civil de la commune. Qui sont ils ? Mystère...

En revanche Honoré JAMAIN qui est sur le Monument aux Morts ne figure pas sur la plaque de l'église. Idem pour Pierre Fernand André CHAUVEAU. Deux mystères supplémentaires.

A Saint Juire sur les traces des Poilus.

Revenons au cimetière où les traces des poilus sont nombreuses.

La première est une plaque émaillée en forme de coeur. Elle est en partie rouillée et simplement posée sur le sol contre la stèle de la famille RAFFIN.

Elle rappelle le souvenir de Pierre Auguste Gautier décédé à Altengraben le 31 décembre 1914.

Fragile témoignage, bientôt disparu si personne ne se donne la peine de le préserver. Il faudrait mettre cette plaque à l'abris de l'érosion du temps dans un lieu approprié.

A Saint Juire sur les traces des Poilus.

Un peu plus loin, une stèle porte l'inscription suivante :

Ici repose le corps de Joseph BABIN époux de Juliette Jarrion Brigadier au 69° d'Artillerie Lourde décédé à Verdun le 18 octobre 1917 dans sa 45° année Tué devant l'ennemi à Bras-Meuse. Priez Dieu pour lui.

L'autre stèle de la tombe porte le nom de son épouse.

A Saint Juire sur les traces des Poilus.

Sur la tombe suivante il y a deux stèles pourvues d'une niche dans laquelle se trouve un coeur en tôle émaillée.

La première niche est ornée d'une ancre marine.

Le teste de la plaque est le suivant :

Ici repose le corps de Benjamin CHAILLOU, 1° Maître de Timonerie, Commandant le "Jean Guiton", Mort pour la France à l'âge de 33 ans. Priez Dieu pour lui.

Il est décédé à l'Hôpital de la Rochelle le 6 fevrier 1919.

L'autre niche, encore pourvue d'une vitre, concerne Eugène Chaillou.

A Saint Juire sur les traces des Poilus.

La dernière tombe garde le souvenir de deux frères : Armand et Alexandre HERVE.

Une plaque en pierre noire porte la mention : A la mémoire de HERVE Alexandre, HERVE Armand, Tombés au Champs d'Honneur pour le Salut de la Patrie. Morts en Braves.

La pierre est ornée de deux paires de médailles : Croix de Guerre et Médaille Militaire

Alexandre est tombé à Maissin en Belgique le 22 août 1914.

Armand est mort à Verdun le 8 juin 1916.

Au dessus de cette plaque il y a une niche. Malheureusement le verre qui la protège est pratiquement opaque. On distingue avec difficultés les noms des frères HERVE sous d'autres patronymes de la famille.

Il reste aussi les médailles militaires attribués aux frères Hervé.

.

A Saint Juire sur les traces des Poilus.
A Saint Juire sur les traces des Poilus.
A Saint Juire sur les traces des Poilus.
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